Nous assistons actuellement à une course à la domination de l’impression 3D industrielle grand format, et notamment de l’impression par dépôt de polymère ou FRP (Fibre Reinforced Polymer), qui produit des pièces de grande taille.
Il existe déjà de nombreuses imprimantes commerciales dans la gamme des 1 à 2 m³, qui impriment avec des matériaux conventionnels tels que l’ABS (Acrylonitrile Butadiène Styrène) ou le Polycarbonate, plus robuste.
Dans des formats encore plus grands et avec des matériaux renforcés, on connaît des expériences comme celle de l’Université du Maine, aux Etats-Unis, qui a imprimé le bateau 3Dirigo. Pesant 2,2 tonnes et mesurant 7,62 m de long, il s’agit du plus grand objet imprimé en 3D au monde. Il a été imprimé en utilisant un mélange de plastique et de cellulose. L’imprimante utilisée avait une capacité de 227 kilos par heure et mesurait 30 x 6,70 x 3 mètres.
En Europe, le RISE (Institut de recherche suédois) et la société Pioner ont collaboré pour produire commercialement le Pioner 14 Active. Il s’agit d’un bateau imprimé couche par couche, à l’aide de bras robotisés ABB Ltd, à partir d’un mélange de plastique et de fibre de verre. C’est dans le même matériau que se trouve le MAMBO de Moi Composites, un bateau dont la forme accrocheuse ne pouvait être obtenue à partir de moules.
Plus surprenant encore, le premier pont imprimé d’une seule pièce de 15 mètres de long a été mis au point à Shanghai par Polymaker et Shanghai Construction Group. Tout aussi étonnant que le pont rétractable dans la même ville.
Amusement Logic accorde la plus grande attention à ces avancées, toujours dans un but d’innovation et de recherche dans le secteur des loisirs et du tourisme, et pour leur application dans la conception et la construction des projets de parcs aquatiques et thématiques, hôtels et resorts, campings, centres commerciaux, etc. qui lui sont confiés.
Par Miquel Solís, architecte principal du département d’architecture d’Amusement Logic.
