Tachkent, l’actuelle capitale de l’Ouzbékistan, qui compte près de 3 millions d’habitants, dont près de 7 millions dans son aire métropolitaine, a entamé un processus de rénovation qui a pris la forme d’un plan urbain. Sur le site du cabinet d’architecture turc GAD (Global Architectural Development), responsable du plan, le projet urbain est qualifié de « en cours ». Pour l’instant, on n’en sait guère plus sur le projet que les plans et quelques données, comme la surface de construction, 21 600 m2, et la surface du site du projet, 60 480 m2.
Quoi qu’il en soit, comme l’explique le cabinet d’architectes, le plan directeur de la nouvelle ville de Tachkent est aligné sur « les objectifs de développement à long terme du pays » et comprend « des dispositions visant à améliorer l’infrastructure, à promouvoir le développement économique, à améliorer la communauté, à enrichir les services écosystémiques et à étendre le profil d’habitabilité de la ville ». Le projet est orienté vers le développement durable et prend en compte « des facteurs tels que l’efficacité énergétique, les transports et les services publics, les espaces verts, les corridors écologiques, la préservation du patrimoine architectural de la ville… ». Mais il prend également en compte des aspects économiques et sociaux tels que « les nouvelles zones d’expansion contrôlée et les logements abordables ».
La révision du plan d’urbanisme par les architectes eux-mêmes introduit le concept de « diversité fonctionnelle ». Les architectes de GAD font référence à l’intention du modèle urbain de développer « une ville verte et accessible à tous, avec un mélange d’activités ». En d’autres termes, leurs lignes directrices prescrivent « un environnement à l’échelle humaine ». Elles décodent ensuite ce en quoi il consiste, à savoir un paysage urbain « favorable aux piétons », dans lequel prédominent des « bâtiments de moyenne hauteur à usage mixte ». Dans le même temps, les gratte-ciel résidentiels et commerciaux sont conçus de manière à « minimiser leur impact sur le paysage urbain et le tissu urbain environnant ».
Le plan de la nouvelle ville de Tachkent se termine par les grandes lignes du « rajeunissement des petits centres », sous la forme d’un « réseau dispersé de noyaux touristiques, agricoles, résidentiels et productifs interconnectés les uns avec les autres et avec la zone urbaine ». De cette manière, le plan cherche à « décongestionner la ville établie », tout en favorisant « les zones suburbaines moins peuplées et les centres satellites au potentiel unique ». Et bien sûr, « le plan tient compte de facteurs tels que l’efficacité énergétique, les transports publics [et] les espaces verts ». Personne ne sait exactement combien de temps nous devrons attendre, mais nous sommes déjà impatients de voir les résultats.
Sources: GAD Architecture, Wikipedia. Images: GAD Architecture.