Dans l’espoir que toutes les villes du monde suivent cet exemple, en accord avec notre préoccupation constante pour la durabilité, mais aussi pour le bien-être et le divertissement des citoyens, nous vous encourageons à suivre ce parcours. Oui, nous allons visiter, même brièvement, ces villes du monde qui se dressent comme des modèles d’intégration de la nature dans l’espace urbain. Explorons donc les villes les plus vertes du monde.
Avant de poursuivre, cependant, nous devons nous poser la question : quels critères utilisons-nous pour qualifier une ville de « verte » ?
Nous nous appuierons sur les études récentes publiées par City Monitor et l’université américaine Unity Environmental University pour établir les critères qui nous permettent d’affirmer qu’une ville est plus ou moins verte. Les voici :
- La superficie par habitant dédiée aux parcs, jardins, espaces verts et zones naturelles accessibles dont dispose la ville.
- La disponibilité d’un transport public durable, efficace et à faibles émissions, ainsi que des infrastructures pour vélos et véhicules électriques.
- Le niveau de pollution atmosphérique et la qualité de l’air.
- La mise en œuvre de politiques publiques environnementales, comme le soutien aux énergies renouvelables, le recyclage et la réduction des déchets.
- Enfin, la préservation de la flore et de la faune locales ainsi que la protection de la biodiversité.

Avec ces critères en tête, entreprenons enfin notre voyage à travers les villes les plus vertes du monde.
Des villes comme Copenhague et Stockholm ont été reconnues pour leur engagement en faveur des énergies renouvelables et des infrastructures cyclables. Cependant, d’autres se distinguent par leur intégration des espaces verts :
- Vienne, avec plus de 50 % de sa superficie couverte d’espaces verts, est un modèle. Ses parcs, comme le Prater, et ses politiques de mobilité durable en font l’une des villes les plus agréables à vivre au monde.
- Berlin compte plus de 2 500 parcs et jardins, ce qui en fait l’une des villes avec la plus grande densité d’espaces verts par habitant au monde.
Sotchi, Moscou et Saint-Pétersbourg représentent également un tournant vers un avenir plus vert :
- Située sur la côte de la mer Noire, entourée par le Caucase et dotée d’un climat subtropical unique dans le pays, plus de 80 % du territoire de Sotchi est couvert de forêts et de parcs naturels, qui abritent une biodiversité remarquable. De plus, la ville met en place des politiques pour protéger ses espaces verts et promouvoir un tourisme durable.
- Moscou, bien que métropole surpeuplée, investit depuis des décennies dans la création de parcs urbains et de corridors verts. Le parc Gorki et le jardin botanique de l’Université d’État de Moscou en sont des exemples emblématiques. Parallèlement, la ville met en œuvre des programmes pour réduire les émissions de carbone et promouvoir le transport public électrique.
- Saint-Pétersbourg, surnommée « la Venise du Nord », combine son riche patrimoine historique et culturel avec une prise de conscience environnementale croissante. Ses nombreux parcs et jardins, comme le Jardin d’Été, offrent des refuges verts au cœur de l’agitation urbaine.
- Vancouver, avec 25 % de son territoire urbain couvert de parcs, est un paradis pour les amoureux de la nature. La ville s’est engagée à devenir la plus verte du monde d’ici 2025, avec des initiatives telles que l’expansion de son réseau de transport public et la promotion de bâtiments écoénergétiques.
- Singapour, la cité-État que beaucoup appellent « la Ville Jardin », intègre la nature dans son tissu urbain de manière innovante. Les célèbres Gardens by the Bay, avec leurs « super-arbres » produisant de l’énergie solaire, illustrent parfaitement la coexistence harmonieuse entre technologie et nature.

Qui ne voudrait pas vivre dans l’une de ces villes ou dans une autre qui leur ressemble ? Car les villes les plus vertes du monde sont des exemples de bien-être citoyen et, en même temps, des modèles d’espoir dans un monde confronté à des défis environnementaux sans précédent. Après tout, chaque espace vert est un pas de plus vers une planète plus vivable.
Sources: City Monitor, Marketing Logic, Unity Environmental University.