Pour le croire, nous avons dû le voir, et pour le voir, nous avons cherché la meilleure vidéo disponible aujourd’hui. Elle est proposée par Dreamy Travels et, bien sûr, nous vous la laissons à la fin de cette critique. Oui, car cette critique parle d’un projet architectural qui défie les conventions du luxe. Il se trouve à environ 27 km à l’est du centre d’accueil du Red Sea Project, au cœur de la chaîne montagneuse de Hejaz, dans le paysage aride de l’ouest de l’Arabie Saoudite. Un complexe hôtelier, plus qu’intégré, creusé dans les montagnes du désert, un refuge pour les voyageurs d’élite, une audacieuse expérimentation de design bioclimatique pour un tourisme à fort impact : Desert Rock Resort.
L’architecture d’un hôtel-expérience
Comme vous l’aurez deviné, Desert Rock Resort est une pièce supplémentaire du Red Sea Project, une initiative visant à positionner l’Arabie Saoudite comme destination touristique internationale. Conçu par le cabinet d’architecture Oppenheim Architecture, basé à Miami, avec des bureaux à Bâle et Tirana, son design exploite les formations géologiques locales pour enchâsser les villas, suites et certains espaces communs, littéralement, dans la roche excavée. Desert Rock Resort fait précisément écho aux anciennes civilisations nabatéennes qui habitaient la région, dont l’architecture troglodytique était l’une des caractéristiques principales.
Les intérieurs, aux finitions d’une qualité indiscutable, combinent des matériaux issus de l’excavation elle-même, dans un effort conscient de réduction de l’impact sur le site. Les terrasses et les ouvertures, qui s’ouvrent comme des yeux dans la roche — tout comme les piscines à débordement —, épousent la topographie lunaire pour sublimer les panoramas spectaculaires du désert. Après tout, c’est là toute l’essence d’un projet qui s’inscrit dans la tendance des hôtels-expérience, où l’emplacement et la singularité architecturale sont les principaux attraits pour les touristes internationaux.
Tarifs projetés et facteurs déterminants
D’après des sources spécialisées, le resort comptera 48 villas et suites, bien que certaines informations évoquent jusqu’à 64 unités d’hébergement. Cette divergence pourrait refléter différentes phases du projet ou une classification distincte des espaces. Bien que la destination touristique n’ait pas encore ouvert officiellement et qu’aucun tarif définitif n’ait été publié, nous pouvons établir une estimation des prix en fonction des caractéristiques uniques du projet, de son positionnement sur le marché et d’une comparaison avec des resorts similaires en Arabie Saoudite.
Desert Rock Resort se présente comme un établissement ultra-luxueux, situé dans un environnement naturel reculé, avec une capacité d’accueil limitée — entre 48 et 64 logements, comme mentionné plus haut. Cette approche exclusive suggère des prix considérablement élevés, alignés sur ceux d’autres actifs touristiques opérés par Red Sea Global, comme le St. Regis Red Sea Resort (à partir de 1 800 $ par nuit) ou le Six Senses Southern Dunes (à partir de 1 500 $). Les villas, avec des services premium, pourraient osciller entre 4 000 $ et 12 000 $ par nuit, selon leur taille et leur emplacement au sein du complexe. Quant aux suites, bien qu’elles n’offrent pas la même intimité que les villas, elles devraient afficher un tarif compris entre 1 800 $ et 3 500 $, dans la lignée des offres de luxe proposées dans des destinations comparables comme l’Aman Dubai ou le North Island Seychelles.
Son ouverture, prévue pour cette année (2025), suivra celle des resorts Six Senses Southern Dunes (2023), St. Regis Red Sea Resort (2024) et Nujuma (2024).
Pour que vous puissiez voir et croire, voici comme promis cette vidéo :
Sources: Desert Rock Resort, Oppenheim Architecture, Xataka, Guioteca.
Images: Oppenheim Architecture.