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Au Mexique, pays leader d’Amérique latine dans le domaine des parcs d’attractions (comprenant les zoos, les aquariums, les parcs aquatiques et les centres de jeux pour enfants), l’industrie du divertissement est en plein essor. Ceci est démontré par les chiffres fournis par l’International Association of Amusement Parks and Attractions (IAAPA) lors de son premier congrès dans le pays.
Selon ces chiffres, les 1 741 établissements de la catégorie accueillent 21 millions de visiteurs par an, pour un total de 530 millions de dollars. Et les prévisions de l’IAAPA pour 2019 indiquent une croissance de 6%. Il s’agit également d’une activité économique générant 3,5 millions d’emplois dans le pays.
Cet essor de l’industrie du divertissement au Mexique confirme une tendance qui se manifeste à l’échelle mondiale. Ainsi, selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), les attractions thématiques des 10 principaux groupes mondiaux du secteur ont dépassé 500 millions de visiteurs (501,22 millions), soit 5,4% de plus qu’en 2017. L’OMT souligne que cette industrie génère plus de 20 milliards de dollars par an dans le monde. D’autre part, ces attractions auraient une demande d’environ 1,4 milliard de touristes (voyageurs par nuitée) recensées en 2018, soit, environ 20% de la population mondiale.
« La vérité, c’est qu’il s’agit d’un secteur très fort« , a déclaré Paulina Reyes, vice-présidente de l’IAAPA pour l’Amérique latine et les Caraïbes, « cette année a été atypique et certains segments le ressentent encore plus que d’autres, mais compte tenu de ce que nous avons vu au fil du temps et dans d’autres pays, cette situation tend à se stabiliser » et attribue les bons résultats du secteur à la tendance des touristes à passer leurs vacances sur place plutôt qu’à l’étranger.
De manière générale, l’IAAPA note que les parcs de loisirs reçoivent 1 milliard d’utilisateurs par an avec un chiffre d’affaires supérieur à 44 milliards de dollars, et annonce une projection de 60,5 milliards d’ici 2022, ce qui se traduirait par une augmentation de 37,5%. Sans aucun doute, une perspective très prometteuse pour le secteur.
Sources: Expansión, Las Provincias y El Economista.
