Il arrive souvent qu’une innovation réalisée dans un domaine d’activité soit ensuite étendue et appliquée à d’autres domaines. L’invention d’une équipe de l’école d’ingénieurs de l’université Tufts, (Massachusetts, États-Unis), pourrait bien être appliquée à d’autres domaines. Dans leur cas, l’expérience a été menée dans le domaine de la purification de l’eau. La pénurie d’eau potable est un problème grave qui touche des millions de personnes dans le monde. Ce n’est donc pas la seule recherche qu’il a menée dans le but de rendre l’eau disponible de la manière la plus simple possible. Cependant, son travail s’est concentré sur la conception d’un système peu coûteux, efficace et facile à mettre en œuvre pour la distribution automatique de chlore dans l’eau, ainsi que sur la vérification approfondie de son bon fonctionnement. C’est précisément la nature de leur innovation, et les possibilités qu’elle ouvre pour son application dans les secteurs d’activité d’Amusement Logic, qui a retenu notre attention.
Le nouveau dispositif de dosage du chlore dans l’eau, créé et testé par les ingénieurs de Tufts, ne nécessite aucune maintenance ni alimentation électrique, ne comporte aucune pièce mobile ou électrique susceptible de tomber en panne, et peut être installé dans n’importe quelle prise d’eau simplement, rapidement et, par conséquent, à faible coût. Son fonctionnement tire parti de ce que l’on appelle l‘effet venturi, un phénomène physique qui se produit avec les fluides comme l’eau. Cet effet consiste en l’accélération du débit et la réduction de la pression qui se produisent inévitablement lorsque ces fluides traversent la section étroite ou l’étranglement d’un tuyau. Le chlore, qui provient d’un réservoir de stockage et passe par une vanne à aiguille régulatrice, passe dans l’eau juste au niveau de ce rétrécissement du tuyau en raison de la différence de pression. Dans cette illustration graphique de l’effet venturi, l’intensité de la couleur bleue représente la pression (plus elle est foncée, plus elle est élevée).
Les premiers dispositifs ont été installés dans 26 hangars d’approvisionnement en eau dans et autour de la ville de Kisumu au Kenya. Lors des essais sur le terrain menés par l’équipe d’ingénieurs sur une période de dix mois, 167 échantillons d’eau ont été prélevés pour analyse. Parmi ceux-ci, 88 % présentaient une concentration de chlore résiduel libre ≥0,2 mg/L, soit le minimum recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’eau potable, tandis que 98,2 % présentaient une concentration de chlore résiduel libre ≤1,2 mg/L, soit le seuil fixé par les chercheurs pour un goût d’eau acceptable. Pour l’eau des piscines et des attractions aquatiques, l’OMS recommande des niveaux de référence de chlore résiduel libre compris entre 0,5 et 0,2 mg/L. Sans aucun doute, et compte tenu des avantages que cette innovation apporte au traitement de l’eau potable, elle ouvre un nouveau champ d’étude pour son application dans le traitement de l’eau des piscines, des parcs aquatiques et des attractions aquatiques en général.
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